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[Chronique] ~ La terre et le sang || Mouloud Feraoun

Auteur : Mouloud Feraoun

Titre : La Terre Et Le Sang

Edition : TALANTIKIT Bejaïa, 2002

Date de parution : 1953

Nombre de pages : 236

Quatrième de Couverture :

Ce jour-là, le couple qui entre dans le petit village de Ighil-Nezman attire l’attention. Elle est française. Lui est un enfant du pays. On ne tarde pas à reconnaître Amer, le fils prodigue, celui que l’on croyait à jamais perdu. Que revient-il faire dans ces montagnes kabyles, avec cette femme à la peau si blanche ?

Mon Avis : Je n’étais vraiment pas mautivée à lire ce livre, vu que je n’avais encore jamais lu des livres de Mouloud Feraoun ! Ce livre m’a donc fait découvrir cet auteur, et je l’ai aaadoré La Terre Et Le Sang se lit avec une facilité déconcertante, la fluidité du récit en fait un excellent roman, malgré la « difficulté » des flashbacks (Tout le monde n’aime pas les récits non linéaires). je ne vais pas vous spoiler le livre si vous ne l’avez pas encore lu, alors je ne ferais pas mon propre petit résumé de ce livre, je dirais juste ce que j’en ai pensé !

Plus qu’une simple histoire d’hommes, ce livre traduit l’histoire du peuple kabyle, de leur organisation au sein de leur communauté et de leur village. C’est, à mon sens, un « hommage » aux traditions kabyles au travers de la dureté de la vie simple d’un petit village rurale traditionnel. Le titre de ce roman « La Terre et le Sang » traduit les 2 valeurs fondamentales : L’importance des liens familiaux, et l’importance de la terre pour les habitants (Terre nourricière, source de richesse mais aussi d’importance de rang dans le village).

le livre est excellent et mériterait une meilleur exposition j’ai aimé cette agréable lecture qui m’a emportée dans un voyage à Ighil N’zman (le nom du village) et qui m’a apprit à aimer et admirer la culture de ce peuple ! mais la forte impression qu’il m’a fait reste parasitée par l’antipathie relativement forte envers les personnages ! bien que l’auteur essaie de nous transmettre des valeurs d’un peuple d’honneur, il assigne quand même le rôle des malhonnêtes à ces derniers ..Comment dire ? Ils sont globalement égoïstes voir cruels, leurs actions ne sont souvent motivés que par leur intérêt et leur désir personnel, y compris l’abus de générosités des voisins. Sous couvert d’honneur, un certain nombre de personnes de ce village use et abuse de leur entourage dans l’unique but d’assurer son propre confort ou sa suprématie par rapport aux voisins. Ce n’est pas très valorisant quand on y réfléchit, et ce ne sont surtout pas des principes qu’on trouve chez les kabyles. Certe ce point négatif n’affect en aucun cas la valeur du livre, peut être l’auteur à juste voulu rendre hommage à son peuple en l’aimant même avec ces défauts (qui n’existe peut être même pas) mais en valorisant le courage de ces hommes Berbères . Quoi qu’il en soit, je recommande fortement cette lecture !

 

Ma note :

17/20

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