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[Chronique] ~ La ligne verte || Stephan King

Titre : La Ligne Verte

Auteur : Stephen King

Edition : Le Livre De Poche

Date De Parution : avril 2008

Nombre de pages : 512 pages

Quatrième de couverture :

Paul Edgecombe, ancien gardien-chef d’un pénitencier dans les années 1930, entreprend d’écrire ses mémoires. Il revient sur l’affaire John Caffey – ce grand Noir au regard absent, condamné à mort pour le viol et le meurtre de deux fillettes – qui défraya la chronique en 1932. La Ligne verte décrit un univers étouffant et brutal, où la défiance est la règle. Personne ne sort indemne de ce bâtiment coupé du monde, où cohabitent une étrange souris apprivoisée par un Cajun pyromane, le sadique Percy Wetmore, et Caffey, prisonnier sans problème. Assez rapidement convaincu de l’innocence de cet homme doté de pouvoirs surnaturels, Paul fera tout pour le sauver de la chaise électrique. Aux frontières du roman noir et du fantastique, ce récit est aussi une brillante réflexion sur la peine de mort. Un livre de Stephen King très différent de ses habituelles incursions dans l’horreur, terriblement efficace et dérangeant.

Mon Avis : (il risque d’être long, j’ai tant de choses à dire sur ce livre)

Un chef d’œuvre, un véritable chef d’œuvre de Stephen King, un roman dont il est impossible de se détacher et qui, une fois terminé, laisse des traces ancrés dans votre esprit…Je ne sais pas comment vous expliquer ces émotions que j’ai ressentis tout au long de ma lecture, car oui : ce livre est un pur concentré d’émotion, il est incroyable, entre le réel et l’irréel, écrit comme seul le King (et je ne parle pas de cheb Khaled, bien évidemment MDR) peut le faire. Je me suis laissé entrainer par la petite musique de Stephen King. Une claque ! 500 pages vite lues qui hantent désormais mes pensées. Une histoire forte et poignante. Des personnages inoubliables. Un sujet parfaitement exploité. C’est simple, fort et original ! Adoratrice de la plume de King que je suis, je dois avouer que j’ai étais un peu surprise par le thème abordé par ce dernier, car il nous a plutôt habitué à de l’horreur, des frissons, des passages écœurants qui hantent les nuit, pas à une histoire réaliste et humaine où le fantastique est présent par petites touches pour renforcer l’émotion ainsi que mettre en avant la cruauté des hommes. en lisant cet ouvrage on peut facilement cerner les thèmes abordés par l’auteur : la mort, l’injustice, la peine de mort, la vieillesse..Etc. et le tout présente une bonne, même excellente, réflexion sur l’homme, de plus c’est simple et ça ce lis facilement, ce pourquoi je pense qu’il est accessible à tous !

Donc l’histoire est narrée par l’un des personnages, Paul Edgecombe, désormais en maison de retraite, qui revient sur un cas qui l’a marqué lorsqu’il était gardien-chef du pénitencier de Cold Mountain. Nous voilà donc en 1932, dans le bloc E, avec les prisonniers qui attendent de passer sur la chaise électrique. Paul nous raconte l’arrivée de John Caffey, surnommé big boy, accusé d’avoir violé et tué deux fillettes. Nous sommes donc plongés dans l’univers carcéral des années 30, en compagnie de ces pauvres prisonniers condamnés à la peine de mort, et Paul va essayer d’en savoir plus sur ce big boy et ce dont il est accusé. Il va essayer de voir au-delà des apparences. Et puis, nous sommes vraiment avec eux, les gardiens et les prisonniers, ainsi qu’avec Mister Jingles : une petite souris (surnommée ainsi par l’un des prisonniers du block E) personnage emblématique de cette histoire. Nous assistons à leurs conversations, et au moindre de leurs problèmes et nous vivrons vraiment leur histoire ! Le livre que j’ai est un intégral des éditions Le Livre De Poche formé par les 6 épisodes, car La Ligne Verte a été publié partie par partie (une sorte de roman-feuilleton) ce pourquoi on y trouve des flash-back assez fréquents au début de chaque partie. Ce n’ai pas vraiment plaisant, surtout si comme moi vous lisez un intégral, ça parait répétitif, mais Stephan King avait une bonne raison d’écrire de cette façon : remémorer les lecteurs des événements et faits principaux des épisodes précédents ! le décor ainsi que le thème du livre sont un peut effrayants, et on a la crainte de le lire dés le début, on a peur que ça soit trop dure, qu’on ne puisse pas tenir le coup, que ça soit repoussant. Mais NON ! Stephan King met le tout à ça juste mesure, pour qu’on puisse savourer cette lecture, il dessine un décor parfaitement attachant, mais plutôt masculin, je dirais. Car on remarque que la plupart des personnages sont des hommes, à l’exception de quelques femmes citées de temps à autre durant le récit !

On prie, on pleure, on se révolte on cri intérieurement à la liberté à travers ce roman on a la gorge serrée, la boule au ventre et les larmes aux yeux, c’est ce qu’on ressent en le lisant. La fin est déchirante et tellement vrai : quoi qu’il en soit, punir un innocent est le pire des crimes que l’on puisse commettre ! Et ça nous permet de réfléchir intensément sur la notion de justice et sur la peine de mort.

Je n’ai pas vu le film, et je ne le verrai probablement pas non plus, car, aussi extraordinaire qu’il puisse être, je ne peux pas imaginer qu’il dépasse le livre. Magnifique, Un must que je vous recommande FORTEMENT , les BooknerdDZ!

 

Ma Note :

19/20

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