[ Chronique ] ~ Le meilleur des mondes || Aldous Huxley

Auteur : Aldous Huxley Titre : Le Meilleur des mondes Page : 318 Date de parution : 1932

Quatrième de couverture : Voici près d'un siècle, dans d'étourdissantes visions, Aldous Huxley imagine une civilisation future jusque dans ses rouages les plus surprenants : un Etat Mondial, parfaitement hiérarchisé, a cantonné les derniers humains "sauvages" dans des réserves. La culture in vitro des fœtus a engendré le règne des "Alphas", génétiquement déterminés à être l'élite dirigeante. Les castes inférieures, elles, sont conditionnées pour se satisfaire pleinement de leur sort. Dans cette société où le bonheur est loi, famille, monogamie, sentiments sont bannis. Le meilleur des mondes est possible. Aujourd'hui, il nous paraît même familier.. Mon avis : er, j'ai littéralement adoré le style avec lequel Mr Aldous Huxley a écrit cette histoire. C'est très beau, très bien écrit. J'ai aimé la valeur philosophique du livre, j'ai aimé le malaise qu'on éprouve lorsqu'on le lit. Car oui, dès les premières lignes, nous sommes installé dans un univers tellement étrange qu'il nous pourrait surnaturelle jusqu'à même de croire que cela puisse exister. Jusqu'à la fin, j'ai trouvé cette façon de vivre, et de ne jamais être malheureux, d'avoir le même visage que tout le monde, d'avoir les envies qu'on nous a obligé d'avoir, de ne pas pouvoir évoluer et dans être bien ainsi, de ne pas avoir d'idée à soi, horrible, et il ne me serait même pas venu à l'idée que cela puisse être. Mais finalement, c'est durant les dernières pages, même si cela nous parait encore des plus terribles, que nous comprenons enfin (en tout cas, pour m'a part, c'est à la fin que j'ai réellement essayer de comprendre) la raison de tout ceci, et qu'au sacrifice de bien des choses importantes à nos jours, ils ont essayés de prôner le bonheur. Et c'est de cette manière que nous sommes amener à nous demander la réelle définition du mot "bonheur", qui n'est, nous semble t'il, pas ce qu'il y a d'écrit dans ce roman. Pour continuer, les personnages sont très bien, de Bernard Marx (qui malgré le fait que sa volonté n'a d'égard que sa fragilité) qui est l'un de mes personnages préférés avec John, à Henry Foster. Les protagonistes de l'histoire sont les hommes qui ont eus un problème dans leur création, l'un d'eux en rentre pas dans le moule du fait de son étrangeté et de son physique qui n'est pas celui qu'il devrait avoir, et l'autre est trop intelligent. Quant à John, il n'est pas né comme les gens de "ce monde", car il a un père et une mère. Il est ce qui peut le plus se rapprocher de nous. J'ai également beaucoup apprécié les multiples citations provenant de différentes pièces de William Shakespeare, qui rende l'ensemble du livre encore meilleur qu'il ne l'ai déjà. Enfin BREF, j'ai beaucoup aimé ce livre, rien a dire. je le recommande à tout le monde. :p aah et oui, c'est le premier livre que je lis de cet auteur.. une découverte des plus agréable !